La paroisse Saint Luc – Saint Louis de Montfort entretient des liens privilégiés avec la paroisse Théotokos de Bethléem. Fruit de liens établis au niveau des municipalités ce jumelage offre à notre communauté de s’ouvrir au monde et de pratiquer la solidarité internationale

Association « AVENIR JEUNES BETHLÉEM »
Siège social : 60 avenue du Parnasse 44800 Saint-Herblain France
Contact: François CORBINEAU ( 06 03 13 25 41 fmcorbineau@sfr.fr )
 nnnnnnnnnn
Objectifs :
Accompagner la scolarité d’enfants de la région de Bethléem,
Aider les parents et familles en difficulté à subvenir aux frais de scolarité de leurs enfants,Mobiliser des personnes au service de l’éducation des jeunes de la région de Bethléem pour qu’ils deviennent demain des hommes et des femmes capables de bâtir des projets d’avenir
mmmmm
Photo ou dessin d'Alferd dont la scolarité est aidé par l'assocaition et qui a aussi été accueilli en France en 2009Méthode :
  • En correspondant avec les jeunes et en s’intéressant à leurs études,
  • En les éveillant à tout le potentiel des valeurs qu’ils ont en eux,
  • En leur apprenant l’estime de soi, la richesse de leur culture, l’ouverture aux autres, la tolérance et le respect des autres,
  • En leur apprenant à prendre des décisions, en développant chez eux le sens du droit, des obligations et de l’écoute.
  nnnnnn
 nnnnnn
Pour que finalement ces jeunes deviennent…Portrait de Shad
  • des hommes des hommes et des femmes justes et positifs dans la société de demain,
  • et des femmes qui participent à la construction d’une société forte de ses valeurs et travaillent à assurer un avenir épanouissant où les enfants palestiniens vivront comme tous les enfants du monde.
  nnnnnn
 nnnnnn
 nnnnnn

L’accord de jumelage

Depuis 1987 des liens d’amitié forts sont entretenus entre la ville de Saint-Herblain et Bethléem, particulièrement entre la paroisse Saint Luc – Saint Louis de Montfort et la paroisse Thétokos qui appartient à l’Église Grecque Catholique Melkite et est dirigée par le Père Yacoub Abou Sa’da. C’est le 17 octobre 1992 qu’un Protocole d’amitié et de coopération a été signé à Saint-Herblain entre Elias Freij, Maire de Bethléem et Charles Gautier, Maire de Saint-Herblain. Cet accord a pour but d’établir des contacts avec le peuple palestinien et d’œuvrer pour la paix entre les peuples. Le jumelage entre nos deux communautés chrétiennes a été officialisé par la signature d’un protocole d’amitié, de coopération et d’entraide le 18 septembre 2005 en présence du Père Yacoub Abou Sa’da et du Père André Neau responsable de la paroisse à cette date.

François Corbineau présente le protocole d'accord de jumelage au Père Yacoub S'ada qui passe son stylo au Père André NeauCe protocole contractualise les liens d’amitié et de solidarité tissés depuis 1987 entre nos deux communautés. Il traduit la volonté de poursuivre et développer les échanges, les rencontres, ici et là bas, les actions (vente d’artisanat, repas palestinien, concert…) ainsi que toute forme de relations individuelles, familiales et collectives, qui pourront s’établir entre nos 2 paroisses.

Avec l’association « Avenir Jeunes Bethléem » qui s’inscrit dans le cadre de la coopération entre les deux villes, la paroisse participe très concrètement au programme d’accompagnement scolaire mis en place depuis 1987. Ce sont des familles de nos quartiers, de l’agglomération et au-delà, qui parrainent actuellement une trentaine d’enfants de Bethléem.

Géographie et histoire

Bethléem, la Palestinienne, signifie « maison du pain » en hébreu, « maison de la viande » en arabe. C’est aujourd’hui une agglomération de 60.000 habitants à 40% chrétienne et 60% musulmane. Située à moins de 10 kilomètres de Jérusalem et à 860 mètres au-dessus du niveau de la mer elle s’étale sur les flancs d’une colline rocheuse, bâtie en amphithéâtre au-dessus d’une vaste campagne plantée d’oliviers et de vignes, entourée d’un paysage fertile et des monts de Judée.
Haut lieu biblique, berceau de la chrétienté et vénérée par les musulmans et les juifs, la ville a probablement vu le jour il y a plus de 5000 ans sous la civilisation cananéenne. Les vestiges de temple, grottes, puits et autres murs attestent clairement l’origine cananéenne 1000 ans avant les hébreux.
Vieille rue de BethléemDésignée aussi sous le nom d’Ephrata « la fructueuse » (d’un clan venu s’y installer), Bethléem est le cadre de l’histoire de Ruth et de Boaz et de leur arrière petit fils, David le berger, le roi David né à Bethléem.

L’histoire de Bethléem est celle d’une ville occupée de tous temps. Les périodes historiques se succèdent, d’invasions en dominations et d’immigration en occupations : des philistins, des hébreux en passant par l’Empire Ottoman pour arriver sous mandat britannique à la fin du 19e siècle.

En 1895 Théodore Herzl propose l’établissement d’un foyer national juif en Palestine (naissance du sionisme). Les sionistes s’organisent et l’implantation de colonies juives s’amplifie en Palestine avec l’accroissement de l’immigration juive. La Grande Bretagne place la Palestine sous administration militaire (déclaration de Lord Balfour) et décide du rattachement provisoire de la Transjordanie au royaume jordanien (semi-autonomie).

L’histoire contemporaine, nous la connaissons, c’est celle de deux peuples qui se déchirent pour un même territoire. Beaucoup de sang a coulé et beaucoup d’espoirs de plans de paix ont échoué depuis 1948, date de création de l’état d’Israël.

Depuis 2000, date de la seconde Intifada, Bethléem a subi les successives périodes d’occupation israélienne et l’enfermement derrière le « mur de la honte », toujours dans l’attente d’une solution au conflit.

Les habitants de Bethléem sont actifs et industrieux. Ils se livrent à la fabrication d’objets d’artisanat : le bois d’olivier, la nacre, la broderie, la poterie… Le tourisme serait la première source de revenu avec l’agriculture.

La cuisine palestinienne s’inspire de celle du Liban : les mezzé (hors d’œuvre), les falafel et shawarma ou za’tar ou konahfa en desserts.