La paroisse Saint Luc – Saint Louis de Montfort entretient des liens privilégiés avec la paroisse Théotokos de Bethléem. Fruit de liens établis au niveau des municipalités ce jumelage offre à notre communauté de s’ouvrir au monde et de pratiquer la solidarité internationale
- En correspondant avec les jeunes et en s’intéressant à leurs études,
- En les éveillant à tout le potentiel des valeurs qu’ils ont en eux,
- En leur apprenant l’estime de soi, la richesse de leur culture, l’ouverture aux autres, la tolérance et le respect des autres,
- En leur apprenant à prendre des décisions, en développant chez eux le sens du droit, des obligations et de l’écoute.
- des hommes des hommes et des femmes justes et positifs dans la société de demain,
- et des femmes qui participent à la construction d’une société forte de ses valeurs et travaillent à assurer un avenir épanouissant où les enfants palestiniens vivront comme tous les enfants du monde.
L’accord de jumelage
Ce protocole contractualise les liens d’amitié et de solidarité tissés depuis 1987 entre nos deux communautés. Il traduit la volonté de poursuivre et développer les échanges, les rencontres, ici et là bas, les actions (vente d’artisanat, repas palestinien, concert…) ainsi que toute forme de relations individuelles, familiales et collectives, qui pourront s’établir entre nos 2 paroisses.
Actions de soutien – Concert et repas de solidarité
Chaque année un concert de solidarité et un repas palestinien sont organisés respectivement en janvier dans l’église Saint-Louis de Montfort et au début décembre dans l’église Saint Luc en utilisant la polyvalence de sa conception. Les produits de ces manifestations alimentent différentes actions de solidarité.
Géographie et histoire
L’histoire de Bethléem est celle d’une ville occupée de tous temps. Les périodes historiques se succèdent, d’invasions en dominations et d’immigration en occupations : des philistins, des hébreux en passant par l’Empire Ottoman pour arriver sous mandat britannique à la fin du 19e siècle.
En 1895 Théodore Herzl propose l’établissement d’un foyer national juif en Palestine (naissance du sionisme). Les sionistes s’organisent et l’implantation de colonies juives s’amplifie en Palestine avec l’accroissement de l’immigration juive. La Grande Bretagne place la Palestine sous administration militaire (déclaration de Lord Balfour) et décide du rattachement provisoire de la Transjordanie au royaume jordanien (semi-autonomie).
L’histoire contemporaine, nous la connaissons, c’est celle de deux peuples qui se déchirent pour un même territoire. Beaucoup de sang a coulé et beaucoup d’espoirs de plans de paix ont échoué depuis 1948, date de création de l’état d’Israël.
Depuis 2000, date de la seconde Intifada, Bethléem a subi les successives périodes d’occupation israélienne et l’enfermement derrière le « mur de la honte », toujours dans l’attente d’une solution au conflit.
Les habitants de Bethléem sont actifs et industrieux. Ils se livrent à la fabrication d’objets d’artisanat : le bois d’olivier, la nacre, la broderie, la poterie… Le tourisme serait la première source de revenu avec l’agriculture.
La cuisine palestinienne s’inspire de celle du Liban : les mezzé (hors d’œuvre), les falafel et shawarma ou za’tar ou konahfa en desserts.